Bien connaître le suivi individuel renforcé.


Article

BARRUYER C.

Est Publié dans : Prévention BTP, vol. n°290, décembre 2024-janvier 2025, pp.30-31, ill., bibliogr.

Cet article traite du suivi individuel renforcé (SIR) dans le secteur du BTP. Ses différences avec le suivi individuel simple et le suivi individuel adapté sont présentées. Le SIR est un dispositif instauré par la loi du 8 août 2016 pour remplacer le suivi médical renforcé (SMR) et précisé par le décret du 27 décembre 2016. Le SIR s’adresse aux salariés exposés à des risques particuliers pour leur santé et leur sécurité, notamment ceux travaillant avec l’amiante, les agents cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR), le plomb, certains agents biologiques, les rayonnements ionisants, le risque hyperbare, ou encore le risque de chute lié au montage et démontage d’échafaudages. Il concerne également les travailleurs titulaires d’une habilitation électrique, ceux disposant d’une autorisation de conduite et, sous conditions, les moins de 18 ans affectés à des travaux normalement interdits. Depuis 2021, les salariés exposés à la silice cristalline alvéolaire doivent bénéficier du SIR. Les salariés intérimaires sont soumis au SIR s’ils occupent un poste les exposant à des risques particuliers. Le SIR impose une visite médicale d’aptitude réalisée au moins tous les quatre ans, avec une visite intermédiaire obligatoire. Les salariés concernés bénéficient également d’un suivi de fin de carrière et post-professionnel. L’article montre qu’il existe probablement une sous-déclaration des salariés devant bénéficier du SIR.

Autres articles du numéro «Prévention BTP»

Suggestions

Du même auteur

Les mains, un outil précieux à bien protéger.

Article | BARRUYER C. | 2020

Cet article fait un point sur les accidents du travail et les maladies professionnelles affectant les mains dans le secteur du BTP. Elles sont soumises à divers risques (mécaniques, chimiques, thermiques et électriques). Grâce aux...

BPCO, la dépister le plus tôt possible.

Article | BARRUYER C. | 2020

Si la majorité des broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO) sont dues au tabac, 15 % d’entre elles auraient une origine professionnelle. Cet article indique les substances fortement soupçonnées (silice et fumées de sou...

Silice cristalline : réduire l’exposition.

Article | BARRUYER C. | 2020

Depuis le 26 octobre 2020, les poussières de silice cristalline sont classées parmi les agents cancérogènes. L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) estime qu’entre 23 0...

Chargement des enrichissements...