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Statistiques sur les lésions attribuables aux troubles musculosquelettiques (TMS) en milieu de travail 2020-2023.
Brochure | DC 300-322-10
Edition : Québec (Canada), Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), décembre 2024, 20 p., ill.
Ce document présente les statistiques de 2020 à 2023 concernant les lésions attribuables aux troubles musculosquelettiques (TMS) en milieu de travail sous les aspects administratif, médical et socio-économique. Sur le plan médical, ces lésions sont des atteintes inflammatoires ou dégénératives aux structures musculosquelettiques, causées par une sursollicitation articulaire (application dʹune force excessive, répétitive ou continue, parfois combinée à une posture contraignante ou à lʹexposition aux vibrations ou au froid). En 2011, une façon commune dʹextraire les données sur les lésions de type TMS a été adoptée conjointement avec lʹInstitut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail et lʹInstitut national de santé publique du Québec, afin de favoriser la cohérence et de faciliter lʹinterprétation des données tirées des banques informationnelles de la CNESST. Ainsi, sur le plan statistique, les lésions de type TMS sont identifiées par la combinaison des trois variables descriptives que sont la nature de la lésion (diagnostic médical), le siège de la lésion et le genre dʹaccident ou dʹexposition (circonstances de survenue de la lésion). Les lésions TMS peuvent être attribuables à des accidents ou à des maladies. Dans ce contexte, tous les diagnostics dʹatteinte au système musculosquelettique sont retenus, pourvu que les atteintes soient dʹorigine professionnelle et non traumatique. Ils sʹappliquent à tous les sièges correspondant aux structures musculosquelettiques de la région cervicale, du dos (rachis), du tronc, des membres supérieurs et inférieurs, ainsi que de lʹappareil circulatoire et du système nerveux. Les circonstances de lʹaccident sʹappliquent ici aux facteurs de risques des TMS, soit la force appliquée, la répétition des mouvements, les postures contraignantes, les postures statiques, les vibrations et le froid. Ce dernier critère permet dʹexclure les lésions TMS causées par un traumatisme sans lien avec les processus lésionnels typiques des TMS (chute, agression, « frappé par », accident routier, etc.).