0 avis
Occupational risks for infection with influenza A and B : a national case–control study covering 1 July 2006 – 31 December 2019.
(Risques professionnels d'infection par la grippe A et B : étude nationale cas-témoins couvrant la période du 1er juillet 2006 au 31 décembre 2019).
Article
Est Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, vol.80 n°7, juillet 2023, pp.377-383, complément 4 p., ill., bibliogr.
Les auteurs ont cherché à savoir si des lieux de travail encombrés, le partage des surfaces et l'exposition aux infections étaient des facteurs associés à un test positif pour le virus de la grippe. Ils ont étudié 11 300 cas ayant un test positif pour la grippe A et 3 671 cas de grippe B à partir du registre suédois des maladies transmissibles. Six témoins pour chaque cas ont été sélectionnés dans le registre de la population. Les auteurs ont lié les antécédents professionnels aux matrices emplois-expositions (MEE), afin d'évaluer les différentes dimensions de la transmission de la grippe et les risques pour différentes professions par rapport aux professions que la MEE classe comme faiblement exposées. Les probabilités les plus élevées de contracter la grippe étaient les suivantes : contact régulier avec des patients infectés ; distance sociale jamais maintenue ; partage fréquent de matériel/surfaces avec le grand public ; proximité physique et exposition élevée à des maladies ou infections. Les différences entre la grippe A et la grippe B étaient minimes. Les cinq professions présentant les probabilités les plus élevées par rapport aux professions peu exposées étaient : les médecins des services de soins primaires, les salariés des services de protection, les travailleurs de l’école primaire, les techniciens médicaux et de laboratoire et les chauffeurs de taxi. En conclusion, le contact avec des patients infectés, une faible distance sociale et le partage de surfaces sont des paramètres qui augmentent le risque de grippe A et B. Des mesures de prévention supplémentaires sont nécessaires pour diminuer la transmission virale dans ces contextes.
Autres articles du numéro «Occupational and Environmental Medicine»