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Dépistage d'un syndrome d'apnées du sommeil.
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Est Publié dans : Concours pluripro, vol.144 n°18, octobre 2022, pp.38-40, ill., bibliogr.
Le syndrome d'apnée du sommeil (SAS) est une affection fréquente (5 à 7 % de la population générale) entraînant de nombreuses complications, notamment cardiovasculaires, cérébrovasculaires et métaboliques ainsi qu'un retentissement sur la vigilance diurne. Les services de prévention en santé au travail (SPST) sont amenés à dépister des salariés occupant des postes dits à risque (conduites d'engins, travail en hauteur, travaux de maintenance, etc.) ou ayant des horaires atypiques (travail de nuit, travail posté) et ceux qui déclarent une somnolence diurne excessive. De 2019 à 2021, le Ciamt (Centre de médecine du travail et de santé au travail) a mis en place un pilote du dépistage du syndrome d'apnées-hypopnées obstructives du sommeil (Sahos) dans l’un de ses centres de consultation d'Ile-de-France. Lors de l'entretien avec l'infirmière en santé au travail (IST), le salarié passait l'autoquestionnaire de somnolence d'Epworth (8 questions scorées de 0 à 3). Au cours des consultations médicales, les médecins ont suspecté un Sahos chez 78 salariés. La proposition de dépistage a été acceptée par 68 d'entre eux , 49 hommes et 19 femmes avec un âge moyen de 45 ans. Ces salariés présentaient des signes d'appels tels que : fatigue au réveil, ronflements, obésité, hypertension artérielle et sensations d'apnées. Ce pilote démontre que le dépistage du SAS par les médecins du travail et les infirmières de santé au travail est approprié, ce syndrome favorise de nombreuses complications, voire une désinsertion professionnelle à terme. Le repérage et le dépistage du SAS ont donc un intérêt pour le salarié aussi bien pour sa santé et son avenir professionnel que pour l’entreprise (maintien en emploi, moins d’absentéisme, moins d’arrêts de travail, etc.).
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