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Documentaliste audiovisuel : un métier qui expose et interroge les critères de la performance organisationnelle.
Extrait de : Université de l’ergonomie. Comment contribuer à un autre monde ? 54e Congrès de la Société d’ergonomie de langue française (SELF). Tours, 25-27 septembre 2019.
Acte congres
Edition : Paris, Société d’ergonomie de langue française (SELF), 2019, 7 p., bibliogr.
Cette communication cherche à mettre en discussion la manière dont, par l’analyse de l’activité, un regard peut être posé sur la question de l’exposition au travail à un risque, dans un contexte à forte connotation subjective. En mettant en lumière les ressorts de l’activité de travail, et
notamment de ce qui fait sens et valeur pour les opérateurs, des leviers sont repérés pour penser différemment le travail des documentalistes engagés dans le traitement des flux d’images et de sons. La démarche engagée, au travers de la compréhension fine de l’activité de travail, remet en cause les critères sous-jacents à l’organisation du travail. Elle ouvre sur une autre façon de considérer la question de la performance organisationnelle dans une organisation valorisant des données éloignées de ce qui fait valeur dans la réalisation du travail pour les documentalistes en charge du traitement des images et sons dont certains peuvent être perçus comme traumatisants.
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