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Influence de paramètres physiques de nanotubes de carbone multi-parois sur leurs propriétés toxicologiques dans un modèle de cellules épithéliales bronchiques. Rapprochement avec les effets pulmonaires chez le rat. Thèse présentée à l'Université de Lorraine, école BioSE (Biologie-Santé-Environnement).
Etude et rapport
Edition : Nancy, Université de Lorraine, mars 2022, 215 p., ill., bibliogr.
Cette thèse avait pour objectif d’évaluer l’influence du diamètre et de la longueur des nanotubes de carbone multi-parois (MWCNT) sur leurs effets toxiques sur l'épithélium pulmonaire. Dans une première approche, un modèle expérimental in vitro a été mis en place. Ainsi, des cellules épithéliales bronchiques humaines (BEAS-2B) ont été traitées pendant 6 semaines consécutives avec deux MWCNT (0,125 à 1 μg/cm²) ayant des caractéristiques physiques différentes : NM-403 (court et fin) et Mitsui-7 (long et épais). Dans une deuxième approche, la toxicité induite par les MWCNT a été évaluée chez des rats de génotype sauvage (WT) et hétérozygotes pour p53 (OGM). L'inflammation a été persistante 8 mois après exposition au NM-403, alors qu'elle a été résorbée dans le groupe traité avec le Mitsui-7, de manière indépendante du génotype. Les analyses histopathologiques n'ont pas mis en évidence de développement de fibrose interstitielle typique. Cependant, ces analyses ont révélé un dépôt de collagène ainsi que la formation de granulomes 8 mois après exposition au Mitsui-7 et au NM-403.