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Partially airborne allergic contact dermatitis to rubber additives in a car mechanic.
(Dermatite de contact allergique partiellement aérienne aux additifs du caoutchouc chez un mécanicien automobile).
Article
Est Publié dans : Contact Dermatitis, vol.85 n°5, novembre 2021, pp.588-589, ill., bibliogr.
Présentation du cas d’un mécanicien automobile souffrant d’une dermatite sévère au niveau des mains, des bras, du cou et du visage avec des lésions s’étendant sur le tronc et les jambes. Les tests cutanés se sont révélés positifs à la N-isopropyl-N′-phénylparaphénylènediamine (IPPD), à la N-diméthyl-1,3 butyl-N′-phénylparaphénylènediamine (DMPPD), au mélange de thiurames, au disulfure de tétraéthylthiurame, au disulfure de dipentaméthylène thiurame, au dichromate de potassium, au chlorure de cobalt, au sulfate de nickel et au polyhexaméthylène biguanide (PHMB). Lors de son retour au travail suite à un arrêt de travail de 4 semaines, après avoir remplacé ses gants de protection contenant du dithiocarbamate par des gants sans accélérateur et après avoir évité les gants en cuir, le patient a subi une rechute majeure des lésions cutanées sur les mains, les bras, le visage et le cou en quelques jours, ce qui l'a finalement conduit à abandonner sa profession. Trois mois plus tard, les lésions avaient complètement disparu, à l'exception d'une légère dermatite des mains. L'exposition professionnelle omniprésente aux additifs du caoutchouc, en particulier ceux provenant des pneus et de leurs débris, ainsi que d'autres accessoires en caoutchouc de l'automobile tels que les tuyaux et les joints, est l'explication la plus probable de la dermatite allergique de contact aéroportés qui touche ce salarié, l'IPPD et le DMPPD à réaction croisée étant des antioxydants utilisés dans les pneus.
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