Indicateurs physiologiques de la charge mentale : leur utilité pour le médecin du travail.


Article

MAIRIAUX P.

Publié dans : Archives des maladies professionnelles, vol. 45, no 2, 1984, pp. 101-110, ill., bibliogr.

Dans le cadre d'une évaluation de la charge mentale en milieu professionnel, de nombreuses variables physiologiques ont été proposées comme indicateurs : fréquence cardiaque et sa variabilité, électroencephalogramme, potentiels évoqués corticaux, catécholamines urinaires, réaction électrodermale, clignement palpébral, diamètre pupillaire, tension musculaire. Chaque indicateur est discuté selon trois critères : validité, spécificité, acceptabilité pour le travailleur et le médecin. Aucun des indicateurs proposés n'a jusqu'à présent satisfait aux trois critères. La mesure des catécholamines urinaires et celle de la variabilité de la fréquence cardiaque sont à la portée du médecin du travail mais les catécholamines urinaires sont plus un indicateur de stress que de charge mentale. Le médecin du travail ne peut se limiter aux seuls indices physiologiques pour évaluer la charge mentale du travail.

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