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Prevalence of type II workplace violence among home healthcare workers : a meta-analysis.
(Prévalence de la violence au travail de type II chez les travailleurs des soins à domicile : une méta-analyse).
Article
Est Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, vol.63 n°5, mai 2020, pp.442-455, ill., bibliogr.
Les travailleurs de soins à domicile (HHW) fournissent des services médicaux et non médicaux aux patients à leur domicile. L'objectif de cette étude était d'établir la prévalence de l'exposition à la violence de type II de ces personnels soignants et d'identifier les sous-groupes vulnérables pour améliorer leur sécurité. Cinq bases de données ont été consultées pour trouver des articles publiés entre le 1er janvier 2005 et le 20 mars 2019. Un total de 21 études a été identifié. Des méta-analyses de la prévalence ont été réalisées pour obtenir des estimations groupées. Une méta-régression a été réalisée pour comparer la prévalence entre les personnels médicaux et paramédicaux. Les estimations de prévalence pour les HHW étaient de 0,223 pour 12 mois et 0,302 pour toute la carrière pour les types de violence combinés, de 0,102 et 0,171, respectivement, pour la violence physique, et 0,364 et 0,418, respectivement, pour la violence non physique. La prévalence de la violence non physique était plus élevée que celle de la violence physique chez les personnels médicaux en 12 mois (0,515 contre 0,135) et au cours de la carrière (0,498 contre 0,224) et chez les paramédicaux en 12 mois (0,248 contre 0,086) et au cours de la carrière (0,349 contre 0,113). Les personnels médicaux ont signalé une violence non physique significativement plus élevée pour la prévalence sur 12 mois que les paramédicaux (0,515 contre 0,248). En conclusion, un pourcentage élevé de personnels soignants à domicile subit une violence de type II, avec une prévalence plus élevée chez les personnels médicaux. D'autres études doivent explorer les facteurs qui peuvent expliquer les différences de prévalence entre les personnels médicaux et paramédicaux. Les résultats confirment la nécessité d'une plus grande reconnaissance du risque de violence dans le secteur des soins à domicile.
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