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How activity type, time on the job and noise level on the job affect the hearing of the working population. Using Bayesian networks to predict the development of hypoacusia.
(Comment le type d'activité, le temps passé au travail et le niveau de bruit au travail affectent l'audition de la population active. Utilisation de réseaux bayésiens pour prédire le développement de l'hypoacousie).
Article
Est Publié dans : Safety Science, vol.110 n°Part A, décembre 2018, pp.1-12, ill., bibliogr.
Les auteurs ont cherché à identifier les principaux facteurs supposés déclencher l'hypoacousie professionnelle dans le but d'accroître les connaissances sur l'apparition et le développement de cette maladie professionnelle. Ils ont recueilli diverses données démographiques/personnelles, professionnelles et non professionnelles auprès d'un échantillon hétérogène de 1 418 travailleurs, et sur les niveaux de bruit auxquels ils sont exposés. Des mesures ont été effectuées sur leur lieu de travail respectif, ainsi qu'une évaluation objective de leur capacité auditive, grâce à des tests auditifs médicaux. Enfin, les travailleurs ont répondu à une enquête sur diverses habitudes et autres facteurs jugés influents, ainsi que sur la perception que les répondants ont de leur audition. Des réseaux bayésiens ont été utilisés pour obtenir la probabilité conditionnée de développer une hypoacousie sur la base des données recueillies et des relations entre tous les facteurs associés au développement de l'hypoacousie (le secteur d'activité, le niveau de bruit et le temps passé au travail). Ce travail a permis de constituer une base de données considérable qui peut être utilisée pour réaliser une multitude d'analyses destinées à étudier et à prédire l'acuité auditive de la population active dans différents scénarios. Les résultats obtenus indiquent que les trois facteurs analysés influencent l'audition des individus, mais à des degrés différents. Le moins influent concerne le secteur d'activité, suivi par le niveau de bruit au travail, qui varie sensiblement en faveur d'une meilleure audition pour les travailleurs occupant des emplois dont le niveau de bruit est jugé faible. Les auteurs ont considéré le temps passé au travail (qui est également lié à l'âge) comme le facteur le plus influent, car il présente les plus grandes différences entre ses états potentiels, les travailleurs dont le temps passé au travail est évalué comme faible ou moyen présentant la meilleure probabilité d'avoir une bonne audition.
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