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Contribution à la fixation d'une concentration limite tolérable de trichloroéthylène dans l'atmosphère des locaux de travail. Résultats de 25 années de recherches sur des ouvriers exposés dans l'industrie du dégraissage des pièces métalliques.
Article
Publié dans : Archives des maladies professionnelles, vol. 44, no 2, 1983, pp. 75-91, ill., bibliogr.
Compte rendu de 3 enquêtes réalisées sur une centaine de sujets entre 1959 et 1978 : dosage du trichloroéthylène dans l'air et de ses métabolites dans les milieux biologiques, examen médical et examens de laboratoires, évaluation du syndrôme psycho-organique. Le dosage du trichloroéthanol dans le sang semble être le meilleur reflet de l'exposition professionnelle. On a trouvé aucune preuve d'intoxication chronique pour des concentrations moyennes d'exposition inférieures à 100 ppm. Les tests psychométriques ne se sont révélés significatifs que pour des concentrations dans l'air très supérieures à 100 ppm. Discussion du risque cancérogène, absence de données épidémiologiques suffisantes pour faire le point. A priori, risque mineur pour un sujet moyennement exposé.