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A structural equation model of the family physicians attitude towards their role in prevention : a cross-sectional study in Switzerland.
(Un modèle d'équation structurelle de l'attitude des médecins de famille dans leur rôle de prévention : une étude transversale en Suisse).
Article
Contrairement à de nombreuses études explorant les obstacles aux soins préventifs en médecine de famille, il existe moins de recherches quantitatives sur le rôle que les médecins de famille perçoivent de soi dans la prévention et sur ses facteurs prédictifs. De plus, les études existantes considéraient cette attitude comme une entité homogène. L'objectif de cette étude est, d'une part, de caractériser les attitudes des médecins de famille à l'égard de la prévention en tenant compte de neuf thèmes de prévention différents et, d'autre part, d'explorer les facteurs susceptibles de prédire cette attitude. Les données proviennent d'une enquête nationale transversale sur la prévention. Cette étude a été menée en Suisse de 2015 à 2016 (170 médecins sélectionnés au hasard, questionnaire en ligne). Une analyse factorielle confirmatoire a été effectuée dans un premier temps pour définir une variable latente homogène concernant l’attitude des médecins à l’égard de la prévention, puis une modélisation d’équations structurelles visant à identifier les facteurs prédictifs potentiels. L’attitude des médecins de famille à l'égard de leur rôle dans les soins préventifs était positive de manière homogène quel que soit le sujet (tabagisme, consommation d’alcool, activités physiques et, plus généralement, facteurs de risque cardiovasculaires), à l’exception des risques professionnels et de la consommation de cannabis. Un sentiment de bonne efficacité était un facteur prédictif positif de cette attitude positive, tandis que l'ancienneté, le manque de remboursement et le statut de médecin germanophone étaient des facteurs prédictifs négatifs. L'attitude des médecins de famille vis-à-vis de leur rôle dans la prévention est homogène vis-à-vis des sujets classiques de prévention, alors qu’ils ne reconnaissent toujours pas certains sujets comme étant des domaines importants de la prévention. Pour changer cette situation, un effort mondial pour introduire d'autres façons de penser prévention serait nécessaire, non seulement chez les médecins de famille, mais également pour toutes les parties prenantes.
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