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Perceived and content-related emotional demands at work and risk of long-term sickness absence in the Danish workforce : a cohort study of 26 410 Danish employees.
(Exigences émotionnelles perçues et liées au travail et risque d'absence maladie longue durée dans la population active danoise : une étude de cohorte de 26 410 salariés).
Article
Est Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, vol.76 n°12, décembre 2019, pp.895-900, ill., bibliogr.
Les auteurs ont examiné si les exigences émotionnelles élevées au travail prédisposent à l'absence maladie longue durée (LTSA) chez les salariés danois et si les associations diffèrent selon les exigences émotionnelles perçues et liées au travail. L’étude comprenait 26 410 personnes issus de l’enquête sur l'environnement et la santé au travail au Danemark. Les exigences émotionnelles au travail ont été mesurées à l'aide de deux éléments : l'un évaluant les exigences émotionnelles perçues (en demandant aux répondants à quelle fréquence ils étaient émotionnellement affectés par le travail) et l'autre évaluant les exigences émotionnelles liées au travail lui-même (fréquence des contacts avec les personnes en situation difficile). La LTSA était définie comme des périodes de plus de 6 semaines. Le suivi a duré 52 semaines. Pendant 22 466 années-personnes, les auteurs ont identifié 1 002 cas de LTSA. Les exigences émotionnelles tant perçues que liées au travail ont permis de prédire le risque de LTSA après ajustement des facteurs de confusion. Un ajustement supplémentaire pour les symptômes dépressifs au début de l’étude a considérablement atténué les associations pour les demandes émotionnelles perçues mais non liées au travail. Les personnes travaillant dans des professions dont les valeurs des deux expositions étaient supérieures à la moyenne présentaient un risque accru de LTSA par rapport aux personnes de tous les autres groupes professionnels. En conclusion, les exigences émotionnelles perçues et liées au travail permettaient de prévoir la LTSA, même après ajustement pour les symptômes dépressifs au début de l’étude, ce qui confirme la théorie selon laquelle des exigences émotionnelles élevées peuvent être dangereuses pour la santé des employés.
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