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Rotating night shift work and risk of multiple sclerosis in the Nurses’ Health Studies.
(Le travail de nuit par roulement et le risque de sclérose en plaques dans les études sur la santé du personnel infirmier).
Article
Est Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, vol.76 n°10, octobre 2019, pp.733-738, ill., bibliogr.
Le travail de nuit a été suggéré comme facteur de risque possible de la sclérose en plaques (SP). L'objectif de la présente analyse était d'évaluer de manière prospective l'association entre le travail de nuit par roulement effectué pendant plusieurs années et le risque de SP dans deux cohortes de femmes issues des études sur la santé des infirmières (NHS et NHS II). 83 992 (NHS) et 114 427 (NHS II) femmes ont été incluses dans cette analyse. Les auteurs ont documenté 579 (109 dans le NHS et 470 dans le NHS II) cas de SP confirmés par un médecin (diagnostic modéré et définitif), dont 407 cas précis. L'historique (années cumulées) des postes de nuit par roulement (> 2 nuits/mois) a été évalué au départ et mis à jour tout au long du suivi. Dans l'ensemble, les auteurs n’ont trouvé aucun lien entre la rotation des postes de nuit et le risque de SP chez ces deux grandes cohortes d'infirmières. Dans le NHS II, des antécédents de travail par quarts de 20 ans ou plus étaient associés à un risque accru de diagnostic définitif de SP.
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