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Cancer incidence among workers with blood lead measurements in two countries.
(Incidence du cancer chez les travailleurs ayant des mesures de plombémie dans deux pays).
Article
Est Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, vol.76 n°9, septembre 2019, pp.603-610, ill., bibliogr.
Les auteurs ont étudié la cancérogénicité du plomb inorganique, classé comme "probablement cancérogène" pour l'homme par le CIRC, Centre international de recherche sur le cancer (cerveau, poumon, rein et estomac). Ils ont effectué des analyses internes et externes de l'incidence du cancer dans deux cohortes de 29 874 travailleurs exposés au plomb ayant déjà des mesures de plombémie (Finlande, n = 20 752, Grande-Bretagne, n = 9 122), avec 6 790 cancers incidents. L'exposition était la plombémie maximale mesurée. La cohorte combinée avait un taux médian maximal de plombémie de 29 microg/dL, d'après un premier test de plomb dans le sang moyen en 1977, et était composée à 87 % d'hommes. Des tendances positives significatives ont été observées pour le cancer du cerveau, le lymphome de Hodgkin, le cancer du poumon et le cancer rectal, et une tendance négative significative a été observée pour le mélanome. Des tendances positives significatives ont été observées pour le cancer de l'œsophage, le méningiome et le cancer du cerveau (cancer malin/bénin combiné). Les analyses par catégorie ont reflété ces tendances. Des différences selon les pays ont aussi été observées. Des analyses externes pour les travailleurs fortement exposés (plombémie maximale > 40 microg/dL) ont montré un excès significatif pour le cancer du poumon dans les deux pays, et des excès significatifs en Finlande pour le cancer du cerveau et du poumon. Les données de la Grande-Bretagne étaient limitées par de petits nombres de cas pour certains cancers et par une faible variation de l'exposition. En conclusion, des tendances positives liées à des plombémies importantes ont été trouvées pour plusieurs variables (analyses internes). Les résultats pour les cancers du poumon et du cerveau confirment des résultats antérieurs.
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