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Urinary catecholamines and salivary cortisol on workdays and days off in relation to job strain among female health care providers.
(Relation entre les catécholamines urinaires et le cortisol salivaire au cours des jours de travail et des jours de repos et les contraintes professionnelles chez des femmes fournissant des soins de santé).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 30, n° 2, avril 2004, pp. 129-138, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude a examiné les effets des contraintes psychosociales du travail sur l'excrétion des hormones de stress neuroendocrinien (adrénaline, noradrénaline, et cortisol) mesurée pendant les jours de travail et les jours de repos. 16 femmes travaillant dans le secteur des soins de santé au Japon ont rempli un questionnaire de Karasek et ont été soumises à des dosages de catécholanines urinaires et de cortisol salivaire, pendant 2 jours de travail (travail de jour et travail de nuit) et 1 jour de repos. Après contrôle du facteur âge et de l'expérience professionnelle considérés comme éléments de covariance, une analyse de variance à mesures répétées a été menée. Les résultats ont montré que les contraintes professionnelles étaient associées à de fortes concentrations de noradrénaline et de faibles niveaux de cortisol chez ces femmes travaillant par roulement. De plus, le soutien de la hiérarchie était lié à un fort niveau d'adrénaline. En conclusion, les contraintes psychosociales professionnelles sont associées à une élévation de l'excrétion de noradrénaline dans le temps. Ces résultats suggèrent une activité neurologique sympathique continue. Les faibles taux de cortisol dans le groupe avec fortes contraintes pourrait indiquer une perturbation du rythme circadien induite par la charge de travail.