0 avis
Dosimétrie opérationnelle en médecine nucléaire. Etude du poste de la tomographie par émission de positons.
Article
Publié dans : Archives des maladies professionnelles, vol. 64, n° 7-8, décembre 2003, pp. 460-467, ill., bibliogr.
Le service de médecine nucléaire de l'hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce et le service de protection radiologique des armées ont mené une étude conjointe pour évaluer l'exposition radiologique du personnel du service hospitalier. Le but de l'expérimentation était d'estimer les doses efficaces liées aux différentes techniques de radiodiagnostic et d'évaluer les postes de travail des techniciens et manipulateurs, à l'aide de dosimètres opérationnels. La tomographie par émission de positons (TEP) a particulièrement été étudiée. Les personnels les plus exposés sont les manipulateurs (2,4 et 2,94 mSv/an) et l'infirmier affecté aux scintigraphies myocardiques (1,13 mSv/an). L'exposition des autres catégories professionnelles est plus faible : médecin nucléaire (0,43 mSv/an) et secrétaire (0,07 mSv/an). Les postes de travail les plus irradiants pour les manipulateurs sont la préparation et l'injection des produits radiopharmaceutiques (18 µSv/jour) et la réalisation des examensde tomographie par émission de positons (19 µSv/jour). Cette étude a montré que les niveaux d'exposition dans le service de médecine nucléaire sont inférieurs aux limites légales. D'après ces résultats, seul le classement en catégorie A des manipulateurs et de l'infirmier se justifie pleinement. Cependant, les doses susceptibles d'être reçues au poste d'injection et au poste TEP ne doivent pas être négligées : les doses efficaces mesurées pourraient approcher, dans certaines circonstances, les nouvelles limites d'exposition professionnelle (20 mSv/an).