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Biological versus ambient exposure monitoring of creosote facility workers.
(Comparaison de la surveillance de l'exposition environnementale et de la surveillance biologique des travailleurs d'une usine de créosote).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 44, n° 4, avril 2002, pp. 310-319, ill., bibliogr. (En anglais)
Les méthodes traditionnelles de surveillance professionnelle de l'exposition à la créosote se sont focalisées sur l'inhalation. Cependant, il est évident que l'exposition cutanée contribue de façon importante à la dose totale absorbée (dose interne), mesurée par les tests biologiques. Cette étude a été réalisée pour caractériser de nouvelles relations entre l'inhalation et les expositions cutanées à la créosote, et pour comparer la surveillance de l'exposition environnementale traditionnelle à la surveillance biologique de 36 travailleurs exposés à la créosote lors du traitement du bois. Les échantillons d'air individuels étaient obtenus sur la durée d'un poste, en plus des mesures urinaires du 1-hydroxypyrène après la prise de poste et le jour suivant. Peu ou pas de corrélation était mise en évidence entre les mesures de l'air et le dosage du 1-hydroxypyrène urinaire. Plus de 90 % du 1-hydroxypyrène pouvaient être attribués à une exposition cutanée. Ces données ont indiqué que les méthodes de surveillance traditionnelles pouvaient être inappropriées pour les travailleurs exposés à la créosote. Par contre, la surveillance biologique de ces travailleurs au moyen du 1-hydroxypyrène urinaire est actuellement le moyen le plus pratique et le plus approprié pour garantir une exposition non excessive.