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Neurobehavioural changes and persistence of complaints in workers exposed to styrene in a polyester boat building plant : influence of exposure characteristics and microsomal epoxide hydrolase phenotype.
(Modifications neurocomportementales et persistance des plaintes chez des travailleurs exposés au styrène dans une usine fabriquant des bateaux en polyester : influence des caractéristiques de l'exposition et du phénotype de l'époxyde-hydrolase microsomale).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 58, n° 2, février 2001, pp. 103-112, ill., bibliogr. (En anglais)
Cet article concerne une étude rétrospective menée afin d'évaluer la persistance de plaintes subjectives chez des travailleurs exposés au styrène, en considérant les caractéristiques de l'exposition et l'activité d'une enzyme : l'époxyde-hydrolase microsomale (mEH). L'étude, menée dans une usine de construction de bateaux de polyester s'est déroulée 3 ans après l'arrêt de son activité principale, sur des personnes qui ont été exposées ou qui sont toujours exposées à des concentrations plus faibles. Les symptômes neurologiques ont été évalués par le biais d'un questionnaire et par des tests neurologiques assistés par ordinateur ; l'activité du phénotype mEH a été mesurée par chromatographie. Les résultats ont montré que la plupart des symptômes subjectifs étaient réversibles après la fin de l'exposition, mais que d'autres persistaient ; par ailleurs, les troubles neurologiques tels que des altérations des performances oculomotrices et des vitesses de perception persistaient. L'activité du phénotype mEH semble jouer un rôle modulateur dans la neurotoxicité du styrène. En conclusion, les auteurs soulignent qu'une exposition au styrène d'une durée inférieure à 10 ans à un taux atmosphérique moyen de 155 mg/m3 peut causer des effets neurotoxiques irréversibles.
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