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Firefighter hood contamination : efficiency of laundering to remove PAHs and FRs.
(Contamination de la cagoule de pompiers : efficacité du nettoyage pour éliminer les HAP et les RF).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 16, n° 2, février 2019, pp. 129-140, ill., bibliogr. (En anglais)
Les pompiers sont exposés à des produits de combustion contenant des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des retardateurs de flamme (RF), ce qui peut contribuer à un risque accru de développer certains cancers. Les équipements de protection individuelle (EPI), y compris les cagoules de pompiers, aident à réduire l'exposition des pompiers aux substances toxiques pendant les interventions en cas d'incendie en fournissant une couche de matériau sur laquelle les contaminants se déposent. Cependant, au fil du temps, les cagoules qui retiennent une certaine contamination peuvent contribuer à une exposition chez les pompiers. Cette étude examine l'efficacité du nettoyage pour réduire ou éliminer la contamination des cagoules, en particulier les HAP et trois catégories de RF : les polybromodiphényléthers (PBDE), les ignifugeants non PBDE (NPBRF) et les organophosphates (OPRF). Les participants à l'étude ont été regroupés en équipes de 12 pompiers qui travaillaient deux par deux selon l'affectation des tâches. Pour chaque paire de pompiers, une cagoule a été blanchie après chaque scénario et une autre ne l'a pas été. Des échantillons en vrac des cagoules blanchies et non blanchies provenant de cinq paires de pompiers ont été recueillis et analysés. Les niveaux résiduels de RFPO, de RFNP et de HAP étaient plus faibles dans les cagoules lavées régulièrement, les niveaux totaux de chaque catégorie de produits chimiques étant en moyenne de 56 à 81 % inférieurs à ceux des cagoules non blanchies. La moyenne, en PBDE était de 43 % plus élevée dans les cagoules blanchies, probablement à cause de la contamination croisée. Après ces essais initiaux, quatre des cinq cagoules non blanchies ont ensuite été lavées avec d'autres cagoules fortement exposées (non blanchies) et non exposées (neuves). L'évaluation post-blanchiment de ces cagoules a révélé des niveaux accrus de PBDE, de NPBRF et d'OPRF dans les cagoules précédemment exposées et non exposées, ce qui indique une contamination croisée. Dans le cas des HAP, il y avait peu de signes de contamination croisée et les cagoules exposées étaient significativement moins contaminées après lavage (réduction de 76 %). D’autres recherches sont nécessaires pour comprendre comment la contamination résiduelle des cagoules pourrait contribuer à l’exposition systémique des pompiers.