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Résistance des garde-corps en bois fixés sur des structures neuves et comportement sous charges de garde-corps métalliques fixés sur des structures existantes.
Etude et rapport | R-1048
Edition : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité au travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2019, 111 p., ill., bibliogr.
Les chutes de hauteur restent l’une des principales causes de décès pour les travailleurs de la construction. Elles sont la deuxième cause d’accidents en ce qui a trait aux coûts (397 millions de dollars par an sur la période 2010-2012) et représentent 16,1 % des décès au travail en 2017. Les garde-corps temporaires sont un moyen efficace de protection contre les chutes de hauteur, par ailleurs, s’agissant d’un moyen de protection passif, ils permettent de maintenir une productivité élevée. La résistance d’un système de garde-corps repose en partie sur leur fixation à la structure d’accueil. L’embase des garde-corps est généralement clouée ou vissée à la structure d’accueil. En ce qui concerne les garde-corps en bois installés sur des solives ajourées ou murs préfabriqués (lors de la construction du bâtiment), aucune étude n’a été menée à ce jour. Pour les garde-corps métalliques généralement utilisés pour les travaux d’étanchéité sur des bâtiments existants, la résistance dépendra du fond de vissage, qui est souvent inconnu de l’entrepreneur. Les objectifs des travaux de recherche sont de vérifier la résistance des garde-corps en bois fixés sur des structures neuves reconstituées en laboratoire, de type solives ajourées, de vérifier la résistance des garde-corps en bois fixés sur mur préfabriqué reconstitué en laboratoire, de comparer le comportement sous charges de garde-corps métalliques installés sur des toits plats de structures existantes de différents âges. Lors de cette étude, 262 essais de résistance sur des garde-corps en bois construits à partir de 2 po x 4 po (mesures en pouce) et fixés sur des solives ajourées ont été réalisés en laboratoire. Ces essais ont permis d’analyser l’influence des variables suivantes : hauteur du garde-corps (1 m ou 1,2 m), hauteur de la solive (9,5 po, 12 po, 14 po, 16 po), configuration d’essai (1 travée, 3 travées, 2 travées avec force appliquée directement sur le montant), et types de fixation (à l’aide de clous lisses, clous annelés, clous vrillés, vis à bois, tirefonds). Trois modèles de garde-corps métalliques ont été mis à l’essai, dont deux avaient déjà fait l’objet d’une étude précédente en laboratoire. Pour ces garde-corps, plusieurs moyens de fixation sur les parapets ont été étudiés : fixation sur une face ou deux faces (avec serre-parapet ou plaque stabilisatrice), différents types de vis (vis noire, vis autotaraudeuse et tirefonds). Les résultats des essais en laboratoire montrent que les résistances obtenues sont plus grandes pour des garde-corps de 1 m de hauteur et que la configuration d’essai la plus critique est celle où la force est appliquée directement sur le montant. Enfin, les résultats montrent que certains types de fixation offrent de meilleures résistances : lorsque le montant travaille sur son axe fort (ce qui n’est pas toujours évident à mettre en pratique en réalité), lorsque l’on utilise des vis à bois ou des tirefonds, ou lorsque l’on a recours à une équerre métallique en conjonction avec des clous lisses pour renforcer la fixation du montant à la structure d’accueil. Les résultats des essais sur le terrain montrent une certaine influence du type de vis utilisé pour ancrer les bases des garde-corps, mais le nombre de vis utilisé au total demeure le paramètre le plus important. Il est primordial de respecter les instructions du manufacturier en ce qui a trait au nombre de vis à mettre en place.
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