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Contact sensitization in dental technicians with occupational contact dermatitis. Data of the Information Network of Departments of Dermatology (IVDK) 2001-2015.
(Sensibilisation par contact chez des prothésistes dentaires atteints de dermatite de contact d'origine professionnelle. Données du Réseau d'information des départements de dermatologie (IVDK) entre 2001 et 2015).
Article
Publié dans : Contact Dermatitis, Danemark, vol. 78, n° 4, avril 2018, pp. 266-273, ill., bibliogr. (En anglais)
Les prothésistes dentaires courent un risque accru de sensibilisation allergique par contact. Dans cet article, une analyse rétrospective des données du Réseau d'information des départements de dermatologie (IVDK) a été effectuée pour les années 2001-2015 afin d’évaluer le panorama de la sensibilisation professionnelle chez des prothésistes dentaires atteints de dermatite de contact d’origine professionnelle. Les 226 prothésistes dentaires atteints de dermatite de contact d’origine professionnelle du groupe d'étude ont été plus souvent diagnostiqués avec une dermatite de contact allergique (37,6 % contre 18,5 %) que le groupe témoin (124 prothésistes dentaires sans dermatite de contact d’origine professionnelle). Dans le groupe d'étude, les réactions positives aux méthacrylates et/ou acrylates ont été les réactions le plus souvent observées (n = 67). Parmi ceux-ci, 61 prothésistes ont présenté des réactions positives à au moins un des cinq allergènes les plus fréquents de ce groupe, à savoir le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle et/ou le diméthacrylate d'éthylène glycol. En revanche, aucune réaction positive au diméthacrylate de diuréthane (DUDMA) n'a été observée. Parmi les allergènes de la série " métaux dentaires " du groupe allemand de recherche sur la dermatite de contact, les réactions positives étaient moins fréquentes et concernaient principalement le chlorure de palladium (n = 6). La présente analyse des données a montré que le panorama de sensibilisation et de réactivité croisée est en grande partie inchangé par rapport aux années 1990. En conclusion, les recommandations de pratiquer des tests sont toujours valables et utiles, à l'exception du test avec le méthacrylate DUDMA qui pourrait être omis.