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Pleins feux sur la combustion spontanée.

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LEVEE V.

Publié dans : Prévention au travail, Canada, vol. 31, n° 1, printemps 2018, pp. 40-41, ill.

La combustion spontanée peut entraîner des incendies en milieu de travail, en particulier dans les secteurs utilisant des peintures, des teintures ou des vernis à base d'huile, ainsi que dans l'industrie alimentaire, notamment les entreprises de transformation de produits de la mer. Dans la combustion spontanée, une matière s’enflamme sans apport externe d’énergie, en lien avec une réaction d’oxydation ou de fermentation. Au début de la combustion, le feu couvant peut rester invisible car confiné à l’intérieur. Le feu peut mettre plusieurs heures, voire plusieurs jours à se déclarer, y compris la nuit lorsque personne n’est présent sur les lieux pour intervenir. Il est donc nécessaire d’identifier les matières potentiellement auto-échauffantes présentes en milieu de travail (huile de lin, huile de poisson, vêtements ou chiffons imprégnés, charbon, foin, etc.). Le risque ne se manifestant pas pendant la manipulation de substances mais après, la démarche de prévention s’intéressera donc à la façon d’entreposer ou d’éliminer les substances concernées. L'article présente plusieurs mesures de prévention en fonction de la matière concernée.

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