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Association between psychosocial work conditions and latent alcohol consumption trajectories among men and women over a 16-year period in a national Canadian sample.
(Association entre les conditions psychosociales de travail et les évolutions de la consommation latente d’alcool chez des hommes et des femmes sur une période de 16 ans dans un échantillon national canadien).
Article
Publié dans : Journal of Epidemiology and Community Health, Royaume-Uni, vol. 72, n° 2, février 2018, pp. 113-120, ill., bibliogr. (En anglais)
On ne sait pas dans quelle mesure les conditions psychosociales du travail influencent la consommation ultérieure d’alcool. Le but de cette étude était de déterminer : le nombre de trajectoires de consommation latente d’alcool sur 16 ans dans un échantillon représentatif de la population active canadienne ; l’association entre conditions psychosociales du travail et consommation longitudinale d’alcool ; et si cette association était différente chez les hommes et chez les femmes. 5 458 adultes salariés issus de l’enquête nationale de santé de la population canadienne ont été inclus. La consommation quotidienne moyenne d’alcool a été mesurée toutes les deux semaines de 1994 à 2010. Les facteurs psychosociaux professionnels ont été mesurés en 1994 à l’aide du questionnaire JCQ (Job Content Questionnaire). Trois types d’évolution de la consommation d’alcool ont été observées : les non buveurs, les buveurs légers (0,5 à 1 verres par jour) et les buveurs modérés (2 à 3 verres par jour). Les contraintes physiques professionnelles élevées et les niveaux de soutien social bas étaient associés au groupe de buveurs modérés. Chez les hommes, des exigences psychologiques faibles et des niveaux d’efforts physiques élevés étaient associés au groupe des buveurs modérés. Chez les femmes, les niveaux bas d’exigences physiques étaient associés au groupe des buveurs légers, et des niveaux d’exigences psychologiques élevés avec le groupe des buveurs modérés. En conclusion, cette étude suggère que les contraintes physiques et les exigences psychologiques professionnelles pourraient être associées à différentes évolutions de la consommation d’alcool chez les femmes et les hommes.