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Pleural mesothelioma in household members of asbestos-exposed workers in Friuli Venezia Giulia, Italy.
(Mésothéliome pleural parmi les membres des familles de travailleurs exposés à l’amiante dans la région du Frioul-Vénétie julienne, en Italie).
Article
Publié dans : International Journal of Occupational Medicine and Environmental Health, Pologne, vol. 30, n° 3, 2017, pp. 419-431, ill., bibliogr. (En anglais)
Le mésothéliome malin est étroitement associé à l’exposition à l’amiante. Une telle exposition peut survenir par contact avec des membres de la famille de sujets exposés professionnellement et de leurs effets personnels. Le but de cette étude était d’examiner les caractéristiques des mésothéliomes pleuraux attribuables à de l’amiante uniquement ramené à la maison par un autre membre de la famille. Les données provenaient de 1 063 cas de mésothéliomes diagnostiqués entre 1995 et 2014, issues du registre des mésothéliomes de la région. Dans tous les cas, le diagnostic de mésothéliome reposait sur des données anatomopathologiques. Les informations sur l’exposition et les données démographiques ont été obtenues à l’aide d’un questionnaire/entretien médical normalisé. Les cas de mésothéliome d’exposition domestique incluaient 33 femmes et 2 hommes : 22 épouses, 9 filles, 2 fils et 2 mères. L’exposition à l’amiante chez les travailleurs avait surtout eu lieu dans des chantiers navals. Parmi les 35 cas pleuraux, 19 étaient épithélioïdes, 9 biphasiques, 3 sarcomatoïdes, et 4 non spécifiés. L’âge moyen lors du diagnostic était de 77 ans. Le temps de latence moyen était de 59 ans, moins important chez les épouses que parmi les descendants. Le temps de latence n’était pas significativement lié à la morphologie et à l’asbestose. La survie moyenne globale était de 16 mois mais le traitement était efficace. Les types histologiques biphasique/sarcomatoïde et la présence d’asbestose étaient associés à une survie diminuée, mais sans signification statistique. En conclusion, ces données confirment que l’exposition domestique augmente le risque de mésothéliome pleural chez les femmes sans antécédents professionnels d’exposition à l’amiante. C’est un problème persistant dans de nombreux pays, de même qu’en Italie, où l’évaluation d’un cadre pour l’indemnisation de ces cas est en débat.
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