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Analyse de la charge de travail en fonction du contexte, du type de communication et de la personnalité au cours d’une activité collective en présence ou à distance.
Extrait de : Quelles évolutions à la croisée d’une discipline et d’un métier ? 51e Congrès de la Société d’ergonomie de langue française (SELF). Actes. Marseille, 21-23 septembre 2016.
Acte congres
Edition : Société d’ergonomie de langue française (SELF, Maison de la Recherche, Université Toulouse Le Mirail, 5 allée Antonio Machado, 31058 Toulouse Cedex 9), 2016, 722 p., pp. 315-324, ill., bibliogr.
Au croisement de l’ergonomie, de la psychologie cognitive et de la psychologie différentielle, l’objectif de cette étude est de comprendre la façon dont varie l’estimation de la charge de travail lors d’une activité collective en fonction du contexte (présence ou distance via interface), du type de communication (oral ou écrit) et de la personnalité des individus constituant le groupe. Selon l’hypothèse initiale, si la charge de travail individuelle diminue, la charge de travail collective devrait diminuer également. Les participants étaient 180 étudiants de l’université d’Aix-Marseille. Ils devaient réaliser une tâche de résolution de problème de manière collective, en fonction de différents facteurs contextuels et communicationnels. Les résultats de l’expérience montrent que les facteurs communicationnels présentent un effet important sur la charge de travail, et particulièrement sur la performance subjective et l’exigence temporelle. D’autre part, la performance réelle est en lien direct avec l’estimation de la charge de travail. Enfin, certains facteurs de personnalité (agréabilité, ouverture et caractère consciencieux) influencent l’estimation de l’exigence temporelle et de la performance subjective. Ces résultats permettent de proposer des pistes de recommandations pour adapter les situations de travail collectives dans le but de diminuer la charge de travail et favoriser la performance.