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Sleep disturbance and the older worker : findings from the Health and Employment after Fifty study.
(Perturbation du sommeil et travailleurs âgés : résultats de l’étude sur la santé et l’emploi après 50 ans).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 43, n° 2, mars 2017, pp. 136-145, ill., bibliogr. (anglais)
Le but de cette étude était de caractériser l’épidémiologie descriptive des insomnies en milieu de vie et d’examiner l’importance relative de différents facteurs de risque professionnels d’insomnie chez des travailleurs âgés. Un questionnaire a été envoyé par mail à tous les adultes âgés de 50 à 64 ans adressés à 24 généralistes anglais. L’insomnie était définie comme ayant au moins l’un des quatre grands problèmes de sommeil au cours des trois derniers mois. Les sujets ont également été interrogés sur leurs conditions de travail, leur ressenti vis-à-vis de leur travail, et leur santé. L’analyse était basée sur 8 067 répondants (5 471 exerçant un travail rémunéré), dont 18,8 % signalaient souffrir d’insomnie. C’était plus fréquent chez les femmes, les fumeurs, les sujets obèses, ceux qui vivaient seuls, et ceux qui avaient des difficultés financières, et moins fréquent chez ceux qui avaient une bonne éducation, qui vivaient au sud-est de l’Angleterre, et qui avaient des amis et des loisirs. Les facteurs de risque professionnels incluaient le chômage, le travail posté, le manque de contrôle et de soutien au travail, la précarité, l’insatisfaction au travail et plusieurs de ses déterminants (absence de sentiment d’accomplissement, impression de ne pas être apprécié, collègues difficiles et ressentis comme injustes). Le poids de l’insomnie dans la population était plus fortement associé aux difficultés d’adaptation aux exigences du travail, à la précarité, aux difficultés avec les collègues, et au manque de relations amicales au travail qu’au travail posté et au manque d’autonomie ou de soutien. Il était également associé à sept mesures de mauvaise santé autoévaluée. En conclusion, les mesures visant à lutter contre l’insomnie chez les travailleurs âgés pourraient bénéficier d’une attention particulière portée sur l’adaptation de l’emploi à la personne, la sécurité de l’emploi et les relations au travail.
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