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Personal exposure of traffic police officers to particulate matter, carbon monoxide, and benzene in the city of Milan, Italy.
(Exposition individuelle des agents de police de la circulation aux particules, monoxyde de carbone et benzène à Milan, Italie).
Article
Edition : , Etats-Unis, vol. 7, n° 6, juin 2010, pp. 342-351, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de quantifier l'exposition personnelle des policiers de la circulation aux particules (PM), au monoxyde de carbone (CO), au benzène, au toluène, à l'éthylbenzène et aux xylènes. Les contributions de certains déterminants comportementaux, professionnels et météorologiques de l'exposition ont également été évaluées. L'exposition individuelle aux contaminants atmosphériques a été mesurée sur 130 volontaires sélectionnés lors de quatre séances d'échantillonnage saisonnier. Les concentrations moyennes d'exposition individuelle au monoxyde de carbone, aux particules respirables (PM resp) et au benzène étaient respectivement de 3,51 mg/m3, 128 microg/m3 et 11,5 microg/m3. Les concentrations moyennes ambiantes les plus élevées de PM resp, de CO et de benzène ont été observées pendant les saisons froides. Les mesures prises lors des postes de circulation, de la surveillance de la sortie des écoles et d'autres tâches effectuées en extérieur ont montré les plus fortes concentrations médianes en CO. Comme prévu, le vent a diminué l'exposition au CO et au benzène. L'exposition n'était pas sensiblement affectée par le tabagisme des sujets étudiés. En conclusion, les concentrations aéroportées déterminées par des stations de mesure fixes rapportées dans d'autres études ont grandement sous-estimé l'exposition des agents de la circulation aux contaminants atmosphériques. La proximité d'une source d'émission déterminée par l'activité professionnelle a été le facteur qui a le plus affecté l'exposition. Pour cette raison, les stations fixes sont de mauvais prédicteurs des expositions routières aux polluants atmosphériques.