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Night shift work and incidence of diabetes in the Danish Nurse Cohort.
(Travail de nuit et incidence du diabète dans une cohorte danoise d'infirmières).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 73, n° 4, avril 2016, pp. 262-268, ill., bibliogr. (En anglais)
Le travail posté de nuit est associé à un mauvais sommeil, un gain de poids et au syndrome métabolique qui sont reconnus comme facteurs de risque pour le diabète. Cependant, seules quelques études ont examiné l'effet du travail posté sur le risque de diabète. Réalisée sur une cohorte de 28 737 infirmières danoises entre 1993 et 1999, cette étude évalue l’association entre le travail de nuit et l’incidence du diabète. Parmi les 19 873 infirmières sans diabète au moment du recrutement, 887 (4,4 %) ont développé un diabète au cours de la période de suivi de 15 ans. La majorité des infirmières (62,4 %) avait travaillé de jour, 21,8 % en horaires alternants, 10,1 % le soir et 5,5 % de nuit. Par rapport aux infirmières de jour, une augmentation statistiquement significative du risque de diabète a été observée chez les infirmières de nuit (rapport de risque HR = 1,58 ; intervalle de confiance IC 95 % : 1,25 à 1,99) ou du soir (HR = 1,29 ; IC 95 % : 1,04 à 1,59), après ajustement sur les facteurs de confusion, notamment l’indice de masse corporelle. En conclusion, cette étude montre que les infirmières travaillant le soir ou de nuit ont un risque accru de diabète.