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Endotoxin, dust and exhaled nitrogen oxide among hand pickers of coffee ; a cross-sectional study.
(Endotoxines, poussières et monoxyde d’azote expiré chez des cueilleurs de café ; étude transversale).
Article
Publié dans : Journal of Occupational Medicine and Toxicology, Royaume-Uni, vol. 11, n° 17, 2016, 4 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Le premier traitement du café se fait dans les pays où il est cultivé, et comprend la cueillette manuelle pour éliminer les grains de mauvaise qualité. La cueillette manuelle est principalement pratiquée par des femmes. Aucune étude sur les poussières et la santé respiratoire n’a été réalisée dans ce groupe professionnel, alors que d’autres études signalent des troubles respiratoires parmi d’autres travailleurs de la production du café. Le but de cette étude était d’évaluer l’exposition aux poussières et aux endotoxines chez les cueilleurs à la main dans une usine de traitement du café, et de comparer les niveaux des valeurs limites d’exposition. Les auteurs ont également examiné la fraction de monoxyde d’azote expiré (FeNO) en tant que marqueur possible de l’inflammation des voies respiratoires chez les cueilleurs à la main, et évalué l’association entre FeNO et nombre d’années de cueillette manuelle. Tous les cueilleurs d’une usine ont été examinés pendant une semaine (n = 69, taux de réponse 100 %). Les résultats ont montré que 9 des 69 sujets (13 %) avaient des niveaux de FeNO supérieurs à 25 ppb, indiquant la présence de signes d’inflammation respiratoire. Une association positive significative a été trouvée entre l’augmentation de la FeNO et le nombre d’années de cueillette manuelle. Neuf prélèvements individuels des poussières totales et d’endotoxines ont été faits. Aucun des échantillonnages de poussières de dépassaient la valeur limite professionnelle pour les poussières organiques de 5 mg/m3. Trois échantillonnages d’endotoxines (33 %) étaient au-dessus de la valeur recommandée de 90 EU/m3. En conclusion, les niveaux d’endotoxines étaient plus élevés que les normes recommandées chez les cueilleurs, et il existait une association positive entre le niveau de monoxyde d’azote expiré et le nombre d’années de cueillette manuelle du café.
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