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Acoustic discomfort for tertiary-sector employees : issues and means of action for prevention.
(Inconfort acoustique pour les salariés du secteur tertiaire : enjeux et moyens d’action pour la prévention).
Article
Publié dans : Acoustics in practice, Espagne, n° 5, octobre 2015, pp. 53-59, ill., bibliogr. (En anglais)
Les nombreux salariés du tertiaire travaillant en bureau ouvert sont très rarement exposés à des niveaux de bruit lésionnels. En revanche, ils sont soumis à des bruits d’équipement ou de conversation qui les gênent, les fatiguent ou les déconcentrent. Ces bruits constituent une nuisance, qu’il est nécessaire d’évaluer puis de réduire. Pour ce faire, différents travaux ont été initiés ces dernières années. En l’absence de cadre réglementaire, les normes au niveau international comme au niveau français cherchent à donner des valeurs guides au préventeur d’entreprise comme au concepteur d’espaces ouverts pour que les caractéristiques acoustiques (bruit de fond, intelligibilité, discrétion) soient adaptées au travail demandé. Les modèles de calcul de l’ambiance sonore font toujours l’objet d’améliorations afin d’évaluer les solutions avant conception ou pour correction de situations existantes. Les vérifications de terrain doivent inclure de la métrologie capable d’estimer des paramètres classiques (bruit de fond, décroissance spatiale, temps de réverbération) et moins classiques (intelligibilité, taux de modulation) et croiser ces données avec des enquêtes auprès des salariés. Les études récentes montrent que la gêne est évidemment très liée au caractère intelligible des bruits mais que les indicateurs classiques d’intelligibilité sont insuffisants pour évaluer une diminution de la performance des salariés.