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DNA damage in B and T lymphocytes of farmers during one pesticide spraying season.
(Lésions de l’ADN dans les lymphocytes B et T chez des agriculteurs durant une saison de pulvérisation de pesticides).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 88, n° 7, octobre 2015, pp. 963-972, ill., bibliogr. (En anglais)
L’effet d’une seule saison de pulvérisation de pesticides sur les altérations d’ADN a été mesuré sur les lymphocytes B et T d'agriculteurs et de témoins. Deux échantillons sanguins ont été recueillis pour chaque personne : d'abord au cours d’une période sans application de pesticides (en janvier, soit plusieurs semaines après la dernière pulvérisation (période P0)), puis pendant la période de pulvérisation intensive de mai ou juin (période P4). Les altérations de l’ADN des lymphocytes B et T ont été étudiées par le test des comètes. Une comparaison longitudinale des altérations de l’ADN faite entre les périodes P0 et P4 a révélé un effet génotoxique statistiquement significatif de la saison de pulvérisation des pesticides à la fois dans les lymphocytes B et T chez les agriculteurs exposés. L’effet de saison observé chez les agriculteurs n’était pas corrélé à la surface totale de l’exploitation, à la surface dédiée aux récoltes et à l’exposition solaire récente. En moyenne, les agriculteurs utilisaient des pesticides pendant 21 jours entre P0 et P4. Entre ces deux périodes, les auteurs ont observé que le nombre de jours d’utilisation de fongicides pourrait avoir un effet sur les lésions de l’ADN des lymphocytes T. En conclusion, un effet génotoxique a été trouvé dans les lymphocytes des agriculteurs exposés aux pesticides, suggérant l’implication de pesticides et en particulier de fongicides. (Article en accès libre).