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Prevalence of musculoskeletal disorders for nurses in hospitals, long-term care facilities, and home health care : a comprehensive review.
(Prévalence de troubles musculosquelettiques chez les infirmiers travaillant en hôpital, en établissement de soins de longue durée et à domicile : revue approfondie de la littérature).
Article
Publié dans : Human Factors, Etats-Unis, vol. 57, n° 5, août 2015, pp. 754-792, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude est de déterminer la prévalence de troubles musculosquelettiques (TMS) et de lésions chez des infirmiers et des aides-soignants. L’étude a consisté en une revue de la littérature dans laquelle 132 articles sur la prévalence de TMS parmi cette population ont été analysés. Ainsi, il en ressort qu’en termes de TMS, les prévalences les plus élevés chez les infirmiers et les aides-soignants se situent au niveau du bas du dos, puis au niveau des épaules et du cou. Cependant, la plupart des études se sont concentrées sur les douleurs du bas du dos et dans la majorité des cas en hôpital. Peu d’études ont été effectuées sur les douleurs au niveau des membres supérieurs et des membres inférieurs (moins de 27 % des études). En outre, peu d’études ont analysé les TMS chez les soignants intervenant à domicile ou dans des établissements de soins de longue durée. Enfin, la plupart des études identifiées sont des évaluations subjectives de la douleur musculosquelettique ressentie principalement au cours des 12 derniers mois. De meilleurs diagnostics cliniques permettraient d’améliorer la compréhension de ces douleurs. Les nouvelles tendances dans le domaine du soin (des patients vivant plus longtemps, sujets à davantage de maladies chroniques ; des patients en surpoids ; des patients souhaitant être soignés à domicile) peuvent élargir la population de soignants sujets à des TMS (les soignants travaillant en secteur hospitalier, mais également ceux intervenant à domicile ou dans les établissements de longue durée). Par ailleurs, ces nouvelles tendances peuvent être à l’origine de niveaux de prévalence importants dans d’autres régions du corps telles que les épaules ou les membres supérieurs. De futures recherches doivent être effectuées afin de suivre ces nouvelles tendances.
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