Worktime control access, need and use in relation to work–home interference, fatigue, and job motivation.


(Possiblilité de contrôle sur le temps de travail, besoins et utilisation en relation avec les interférences travail / vie privée, la fatigue, et la motivation au travail).


Article

NIJP H.H. | BECKERS D.G.J. | KOMPIER M.A.J. | VAN DEN BOSSCHE S.N.J. | ET COLL.

Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 41, n° 4, juillet 2015, pp. 347-355, ill., bibliogr. (En anglais)

Le contrôle du temps de travail (WTC) a été proposé comme un outil capable de diminuer les interférences travail / vie privée et la fatigue, et d’améliorer la motivation au travail. Le but de cette étude était double : examiner la prévalence des besoins, de l’accès, et de l’utilisation de ce contrôle par les salariés ainsi que l’incompatibilité entre besoins et accès (par exemple un décalage) ; examiner les associations de ce décalage et de l’utilisation du WTC avec les interférences travail / vie privée (WHI), la fatigue et la motivation au travail. Des données issues d’un questionnaire ont été recueillies dans un large échantillon (n = 2 420) quasi-représentatif des salariés néerlandais. La prévalence des besoins, accès, utilisation, et décalage du WTC a été évaluée à l’aide de statistiques descriptives. Les associations avec les données des salariés ont été évaluées par analyses de covariance. Les résultats montrent que les besoins de WTC étaient très fréquents. Pour de nombreux salariés, un décalage négatif a été observé entre l’accès et les besoins de WTC (par exemple, plus de besoins que de possibilités). Un décalage négatif du WTC était associé à des niveaux relativement élevés de WHI et de fatigue, et à une faible motivation au travail. L’utilisation du WTC était également très fréquente, mais aucune association significative n’a été trouvée avec les variables mesurées. En conclusion, il est pertinent d’examiner globalement le WTC, c’est-à-dire d’inclure des mesures des besoins et de l’accès des salariés au WTC au niveau de l’entreprise, et d’évaluer l’(in)adéquation entre les salariés et les composants du WTC. En pratique, les auteurs recommandent d’introduire le WTC au niveau organisationnel et d’évaluer les besoins des salariés individuellement.

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