Can serial PEF measurements separate occupational asthma from allergic alveolitis ?


(Les mesures en série du débit expiratoire de pointe peuvent-elles distinguer l’asthme professionnel de l'alvéolite allergique ?).


Article

BURGE P.S. | MOORE V.C. | BURGE C.B.S.G. | VELLORE A.D. | ET COLL.

Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 65, n° 3, avril 2015, pp. 251-255, ill., bibliogr. (En anglais)

L’asthme professionnel entraîne souvent des modifications des mesures en série du débit expiratoire de pointe (DEP) liées au travail. Le problème reste de savoir si les alvéolites peuvent entraîner des modifications semblables. Le but de cette étude était d’identifier les différences et similitudes des DEP en série entre les travailleurs souffrant d’alvéolite et d’asthme professionnels examinés au cours d’une enquête dans une usine exposant aux fluides de coupe. Les travailleurs présentant des symptômes respiratoires améliorés pendant leurs jours de repos ont été identifiés par questionnaire. Il a été demandé à chacun de mesurer leur DEP huit fois par jour pendant quatre semaines à la maison et au travail. Par la suite, les cas d'alvéolite ont été diagnostiqués à l’aide d’un système de cotation validé incluant les modifications radiologiques, la capacité de diffusion du monoxyde de carbone, un lavage broncho-alvéolaire et des données biopsiques. L’asthme professionnel a été confirmé par un score DEP Oasys positif supérieur à 2,5 et un DEP repos-travail moyen supérieur à 16 L/min à partir de mesures DEP en série deux fois par heure. Le système Oasys a calculé les différences des variations diurnes et DEP moyens entre les jours de travail et les jours de repos, et les scores ont été utilisés pour confirmer l'effet professionnel. Les enregistrements ont été comparés entre le groupe alvéolite et le groupe asthme professionnel sans alvéolite. Les résultats ont montré que 40 travailleurs avec asthme professionnel et 16 avec alvéolite avaient des modifications de DEP indiscernables au cours des jours de travail en termes d’amplitude (réduction moyenne respectivement de 18,5 et 16,1 L/min) et de variation diurne. Les réactions immédiates étaient plus courantes dans l’asthme professionnel et les réactions tardives plus fréquentes dans l’alvéolite. En conclusion, les DEP en réponse aux aérosols de fluides d’usinage des métaux ne font pas la différence entre asthme professionnel et alvéolite sauf si on prend en compte le temps. Ces mesures sérielles peuvent être utilisées pour identifier le lieu de travail comme cause d’asthme et aussi d’alvéolite.

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