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Risk of congenital malformations among children of construction painters in Denmark : a nationwide cohort study.
(Risque de malformations congénitales chez les enfants des peintres en bâtiment au Danemark : étude de cohorte nationale).
Article
Edition : , Finlande, vol. 41, n° 2, mars 2015, pp. 175-183, ill., bibliogr. (En anglais)
L’exposition professionnelle des peintres est classée comme cancérogène de groupe 1 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC ou IARC). Des études précédentes ont montré un risque accru de malformations congénitales chez les enfants des femmes exposées aux solvants organiques et aux émissions de peinture au cours de leur grossesse. Au Danemark, les femmes représentent la moitié des personnes suivant une formation professionnelle de peintre. Le but de cette étude était d’examiner l’association entre exposition maternelle ou paternelle aux activités de peinture et risque de malformations congénitales chez les enfants. Des données issues de registres nationaux ont été utilisées pour relier naissances, malformations, et professions des parents. La cohorte incluait plus de 1 300 000 enfants nés de femmes professionnellement actives au Danemark entre 1980 et 2010. Les cas étaient des enfants nés avec des malformations diagnostiquées à l’hôpital au cours de leur première année. Les rapports de cotes (OR) avec intervalles de confiance (IC 95 %) ont été estimés par régression logistique multiple en tenant compte des facteurs de confusion possibles. Les résultats n'ont montré, parmi les 3 444 enfants de femmes peintres en bâtiment, aucun risque accru de malformations en général (126 cas, OR 0,88 et IC 95 % 0,74-1,05) ou par sous-groupes spécifiques d’organes par rapport aux enfants de femmes de toutes les autres professions (55 045 cas). Des analyses de sensibilité limitées aux malformations graves, aux enfants de femmes peintres avec au moins 2 ans d’exposition avant la grossesse, et aux enfants premiers nés et des analyses incluant des assistantes maternelles et des personnels de cuisine comme témoins ont confirmé les principaux résultats. On n’a également pas trouvé d’associations en incluant les diagnostics portés au cours des 10 premières années de vie, en stratifiant par l’âge de la mère, l’année de naissance et le sexe, ou pour les pères travaillant comme peintres en bâtiment. En conclusion, cette étude de cohorte nationale est rassurante puisque n’apportant aucune indication d’un risque accru de malformations congénitales chez les enfants de père ou de mère travaillant comme peintre en bâtiment.