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Extremely low-frequency magnetic field exposure, electrical shocks and risk of Parkinson's disease.
(Exposition à des champs magnétiques extrêmement basse fréquence et à des chocs électriques et risque de maladie de Parkinson).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 88, n° 2, février 2015, pp. 227-234 ; complément, non paginé (3 p.), ill., bibliogr. (En anglais)
Les auteurs ont évalué les associations entre, d’une part, la maladie de Parkinson et d’autre part, l’exposition à des champs magnétiques extrêmement basse fréquence et à des chocs électriques et le fait d’avoir travaillé dans le secteur de l’électricité. Ils ont mené une étude cas-témoins chez 444 patients ayant la maladie de Parkinson et 876 témoins appariés par l’âge et le sexe. Les données sur les histoires professionnelles ont été recueillies lors d’entretiens téléphoniques. Des matrices emploi-exposition relatives à l’exposition à des champs magnétiques à extrêmement basse fréquence et à des chocs électriques ont été utilisées. Par ailleurs, des questions ont été posées au sujet de chocs électriques ressentis, de biais possibles et au sujet de l’utilisation d’appareils électroménagers impliquant une exposition à des champs magnétiques à extrêmement basse fréquence. Aucune association n’a été observée entre le risque d’avoir la maladie de Parkinson et les expositions aux champs magnétiques à extrêmement basse fréquence et aux chocs électriques. Les auteurs ont également observé des estimations de risque réduites pour la plupart des catégories d’exposition. Ces résultats suggèrent qu’il n’y a pas d’association entre, d’une part, la maladie de Parkinson et d’autre part, l’exposition aux champs magnétiques à extrêmement basse fréquence et aux chocs électriques ou le fait d’avoir travaillé dans le secteur de l’électricité.