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Occupational risk factors for upper-limb and neck musculoskeletal disorder among health-care staff in nursing homes for the elderly in France.
(Facteurs de risque professionnel de troubles musculo-squelettiques des membres supérieurs et du cou chez le personnel soignant des établissements médicalisés pour personnes âgées en France).
Article
Publié dans : Industrial Health, Japon, vol. 52, n° 4, juillet 2014, pp. 334-346, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude a examiné la relation entre les conditions de travail, en termes de contraintes physiques et psychologiques, et les troubles musculo-squelettiques du membre supérieur et du cou chez le personnel féminin travaillant en contact direct avec les personnes âgées dans des établissements médicalisés. Une enquête transversale a été menée dans 105 établissements médicalisés en France. Les données sur les conditions de travail ont été recueillies par questionnaires. Les contraintes psychosociales au travail ont été évaluées à partir du questionnaire de Siegrist et les troubles musculo-squelettiques à l’aide du questionnaire nordique. 2 328 salariés ont été inclus : 628 agents de service, 1 372 aides-soignantes et 328 infirmières. Au cours des 12 mois précédents, 50 % des sujets (1 160) avaient présenté une plainte au niveau du cou, 38 % (881) au niveau des épaules, 10 % (246) au niveau des coudes et 22 % (520) au niveau des poignets. 9 % (219) ont déclaré un déséquilibre effort/récompense sur le questionnaire de Siegrist de 2004 et 42 % étaient dans une situation de sur-engagement. Les plaintes de TMS des membres supérieurs et du cou ont été associées non seulement à des facteurs professionnels physiques, mais aussi à des facteurs psychosociaux (déséquilibre effort/récompense et sur-engagement), à la fois avant et après ajustement sur les facteurs individuels et professionnels. Des études prospectives sont nécessaires pour clarifier le rôle causal des facteurs professionnels (comprenant les facteurs organisationnels et psychosociaux) dans la survenue de ces TMS. Les approches préventives devraient tenir compte de ces deux facteurs de risque physiques et psychosociaux.
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