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Psychophysiological activation during preparation, performance, and recovery in high- and low-anxious music students.
(Activation psychophysiologique pendant la répétition, la représentation et récupération chez des étudiants en musique très anxieux et des étudiants peu anxieux).
Article
Publié dans : Applied Psychophysiology and Biofeedback, Etats-Unis, vol. 39, n° 1, mars 2014, pp. 45-57, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude fournit une vue d'ensemble de la dynamique temporelle de la réponse psychophysiologique chez les étudiants en musique (n = 66) avant, pendant et après une représentation privée et une représentation publique, d'une part, et de l'effet modérateur de l'anxiété de performance des interprètes (MPA), d'autre part. La fréquence cardiaque, la ventilation-minute et toutes les variables affectives et somatiques autoévaluées augmentent dans la représentation publique par rapport à la représentation privée. En outre, l'activation de toutes les variables est plus forte pendant les représentations qu'avant ou après. Les différences entre les phases ont été plus importantes pour les représentations publiques que pour les représentations privées en ce qui concerne la fréquence cardiaque, la ventilation-minute, la durée du cycle respiratoire, l'anxiété, et le tremblement. En outre, tandis que des scores plus élevés d'anxiété de performance étaient associés à des différences plus importantes selon les représentations pour l'auto-évaluation, cette association était moins cohérente pour les variables physiologiques. Enfin, des améliorations ou des détériorations de performances intra-individuelles autoévaluées ne sont pas associées à l'anxiété de performance. Cette étude apporte une contribution originale en montrant comment la présence d'un public influence la réponse d'une faible psychophysiologique des musiciens très anxieux ou peu anxieux avant, pendant et après la représentation. Dans l'ensemble, les résultats sont plus compatibles avec les modèles de l'anxiété qui soulignent l'importance des facteurs cognitifs plutôt qu'avec les facteurs physiologiques de la MPA.