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The influence of chronic health problems on work ability and productivity at work : a longitudinal study among older employees.
(Influence des problèmes de santé chroniques sur la capacité de travail et la productivité au travail : étude longitudinale chez des salariés âgés).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 40, n° 5, septembre 2014, pp. 473-482, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’évaluer l’influence des problèmes chroniques de santé sur la capacité de travail et la productivité chez des salariés âgés en utilisant différentes approches méthodologiques dans l’analyse des études longitudinales. Les données recueillies sur les salariés, âgés de 45 à 64 ans, de l’étude longitudinale sur les transitions de l’emploi, l’aptitude et la motivation (étude STREAM aux Pays-Bas) ont été utilisées (n = 8 411). A partir de trois questionnaires annuels en ligne, sept problèmes de santé chroniques, la capacité de travail (sur une échelle de 0 à 10), et la productivité au travail (de 0 à 10) ont été évalués. Trois équations d’estimation généralisées par régression linéaire ont été utilisées. Le modèle à retard de temps a analysé la relation des problèmes de santé avec la capacité de travail et la productivité au bout d’un an ; le modèle autorégressif ajusté pour la capacité de travail et la productivité dans l’année précédente ; et le troisième modèle a évalué la relation de l’incidence et de la guérison avec les modifications de la capacité de travail et de la productivité au cours de la même année. Les résultats ont montré que les travailleurs présentant des problèmes de santé avaient une capacité de travail plus faible sur un an que les travailleurs qui n’avaient pas de problèmes de santé, allant d’une baisse de 2,0 % pour le diabète à 9,5 % pour les problèmes de santé mentale par rapport à la moyenne globale (retard de temps). La capacité de travail des sujets présentant des problèmes de santé diminuait légèrement plus au cours du suivi d’un an que celle des sujets n’ayant pas ces problèmes, allant de 1,4 % pour les troubles circulatoires à 5,9 % pour les problèmes psychologiques (modèle autorégressif). L’incidence était liée à des baisses plus importantes de la capacité de travail, de 0,6 % pour le diabète à 19,0 % pour les problèmes psychologiques, que la récupération liée aux modifications de la capacité de travail, qui allait de 1,8 % de baisse pour les problèmes circulatoires à 8,5 % d’augmentation avec les problèmes de santé mentale (modèle incidence-guérison). Seuls les travailleurs présentant des troubles de la santé psychologique et musculosquelettiques avaient une productivité au travail plus faible à un an que les travailleurs n’ayant pas ces problèmes de santé (respectivement 1,2 % et 5,6 %, modèle à retard de temps). En conclusion, toutes les approches méthodologiques indiquaient que les problèmes chroniques de santé étaient associés à une capacité de travail diminuée et, dans une moindre mesure, à une plus faible productivité au travail. Le choix d’une approche méthodologique particulière influençait considérablement la puissance des associations, avec l’incidence des problèmes de santé résultant des baisses les plus importantes de la capacité de travail et de la productivité au travail. (Article en accès libre).