0 avis
Healthcare workers’ attitude towards influenza vaccination after the 2009 pandemic.
(Attitude des personnels de santé vis-à-vis de la vaccination anti-grippale après la pandémie de 2009).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 64, n° 5, juillet 2014, pp. 348-351, ill., bibliogr. (En anglais)
Des études précédentes ont démontré la variabilité de la disposition des personnels de soins de santé (HCW) à se faire vacciner contre la grippe saisonnière, malgré les risques qu’ils font courir à leurs patients. Le but de cette étude était de vérifier la vaccination contre la grippe saisonnière et H1N1, et les raisons pour lesquelles l’une ou l’autre pourrait avoir diminué à la suite de la pandémie de 2009. Une enquête anonyme en ligne menée parmi les HCW de 5 services de santé nationaux a été entreprise en 2010. Au total, 765 réponses ont été obtenues, parmi lesquelles les deux principaux groupes de participants étaient des médecins (42 %) et des personnels infirmiers (40 %). La volonté vaccinale augmentait avec l’âge. Les médecins séniors étaient le groupe avec la plus grande probabilité de recevoir les deux vaccinations, et quand ce n’était pas le cas la cause en était qu’ils considéraient la grippe comme une maladie mineure. Les femmes avaient la plus grande probabilité de refuser la vaccination par crainte des effets secondaires, alors que chez les hommes, en particulier les plus jeunes, c'était qu’ils voyaient la grippe comme une maladie mineure. Les jeunes médecins citaient le manque de mise à disposition de sessions de vaccination comme l’une des principales raisons de leur non vaccination. En conclusion, les futures campagnes de vaccination contre la grippe devraient envisager d’utiliser différentes approches en fonction de la mixité sexuelle et professionnelle de la population cible, plutôt que d’adopter une approche unique.