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Cancer incidence among workers occupationally exposed to dinitrotoluene in the copper mining industry.
(Incidence des cancers chez des salariés exposés professionnellement au dinitrotoluène dans l'industrie minière du cuivre).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 87, n° 2, février 2014, pp. 117-124, ill., bibliogr. (En anglais)
Des études épidémiologiques et toxicologiques indiquent la possibilité d'un effet cancérogène du dinitrotoluène (DNT), en particulier au niveau du rein et de la vessie. La cohorte étudiée comprenait des hommes nés entre 1920 et 1974 (n = 16 441), employés entre 1953 et 1990 dans l'une des deux mines de cuivre de Mansfeld, en Saxe-Anhalt, dans l’ancienne République démocratique allemande, chez lesquels l’incidence des cancers a été suivie entre 1961 et 2005. Les cas incidents de cancers ont été identifiés par des recoupements avec le registre des cancers. Les rapports standardisés d'incidence (SIR) ont été calculés en prenant la population générale de Saxe-Anhalt comme référence. Les résultats ont montré que les rapports standardisés d'incidence de tous les cancers n'étaient pas significativement élevés dans la cohorte (SIR = 1,04 ; intervalle de confiance à 95 % (IC) de 0,96 à 1,14). On a constaté une augmentation des cancers du poumon (SIR = 1,29 ; IC à 95 % de 1,13 à 1,46), mais pas celle des cancers du rein (SIR = 1,01 ; IC à 95 % de 0,79 à 1,27) ou de la vessie (SIR = 1,04 ; IC à 95 % de 0,82 à 1,30). Cependant, les rapports standardisés d'incidence stratifiés par la durée de l'exposition au DNT indiquaient des risques modérément importants de cancers des reins et de la vessie chez les membres de la cohorte ayant subi une exposition plus longue. En conclusion, l'analyse SIR des salariés de l'industrie minière du cuivre par rapport à la population générale de Saxe-Anhalt n'a pas indiqué de risques accrus de cancers du rein ou de la vessie. Néanmoins, les résultats par nombre d’années d'exposition au DNT suggéraient une faible augmentation des risques de cancer de la vessie et du rein. Une analyse cas-cohorte subséquente comprenant une évaluation de l'exposition au DNT par des experts et une identification des cas de cancer supplémentaires à l’aide du réseau des instituts de pathologie fournira d'autres informations sur le potentiel rôle étiologique du DNT dans les cancers du rein et de la vessie.
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