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The outcome of 9 years of consecutive patch testing with 4,4'-diaminodiphenylmethane and 4,4'-diphenylmethane diisocyanate.
(Résultats de 9 ans de tests cutanés consécutifs avec le 4,4'-diaminodiphénylméthane et le 4,4'-diisocyanate de diphénylméthane).
Article
Publié dans : Contact Dermatitis, Danemark, vol. 68, n° 2, février 2013, pp. 98-102, ill., bibliogr. (En anglais)
Deux foyers de dermatites de contact allergiques causées par les isocyanates dans deux entreprises du sud de la Suède ont été à l'origine d'un projet de recherche axé sur l'allergie de contact aux isocyanates, avec un intérêt particulier pour la détermination de la fréquence de l'allergie de contact à l'isocyanate le plus connu, le diphénylméthane-4,4’-diisocyanate (4,4'-MDI). Le but de cet article était de déterminer et de comparer la survenue d'allergie de contact au 4,4'-MDI, à son amine correspondante, le 4,4’-diaminodiphénylméthane (4,4'-MDA), et au polymère diphénylméthane diisocyanate (PMDI), dans une population donnée. La population étudiée était composée de 6 190 patients atteints de dermatite et ayant subi des tests cutanés (5 690 patients de Malmö, en Suède, et 500 patients de Louvain, en Belgique). Les résultats des tests cutanés ont été analysés et comparés. Aucun des patients belges n’a réagi positivement au 4,4'-MDI, contre 5 patients suédois. L’allergie de contact au 4,4'-MDA était plus fréquente chez les patients belges que chez les patients suédois : 3,6 % et 0,9 %, respectivement. Ceci pourrait peut-être s'expliquer par le fait que la prévalence de l'allergie au p-phénylènediamine était plus élevée dans la population belge. En conclusion, la prévalence de l'allergie de contact aux 4,4'-MDI, 4,4'-MDA et PMDI n'est pas assez importante pour justifier l'inclusion dans une série de référence. Les personnes allergiques aux isocyanates doivent être détectées par des tests ciblés avec des séries d'isocyanates et les matériaux utilisés au travail.