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A UK survey of the impact of cancer on employment.
(Enquête relative à l’impact du cancer sur l’emploi au Royaume-Uni).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 63, n° 7, octobre 2013, pp. 494-500, ill., bibliogr. (En anglais)
Les améliorations apportées au dépistage et au traitement des cancers et l’augmentation de l’âge de départ à la retraite signifient que plus de sujets pourraient être atteint d'un cancer au cours de leur vie professionnelle. Le but de cette étude était d’examiner l’impact du cancer sur les activités professionnelles, les sources de conseils et d'aides à la décision de reprendre le travail, et le rôle des employeurs dans le soutien apporté à leurs employés souffrant d’un cancer. Une enquête transversale a été menée sur un échantillon aléatoire de sujets issus de deux registres des cancers en Angleterre. Les sujets éligibles étaient invités à participer via leurs médecins généralistes (avril-octobre 2011) et ont rempli un questionnaire en ligne ou au cours d’un entretien téléphonique. Les pondérations ont été appliquées avant l’analyse statistique, assurant que les réponses soient représentatives des sujets ayant survécu au cancer dans cet échantillon aléatoire. Au total, 382 sujets ont répondu à l’enquête, soit 27 % des sujets invités à participer. Les emplois à temps plein diminuaient de 53 % avant le diagnostic à 33 % après, et la moyenne des heures de travail diminuait de 38 à 32 heures par semaine. Seulement 48 % des sujets parlaient de leurs problèmes d’emploi avec leurs équipes soignantes, correspondant à ceux qui comptabilisaient le plus d’heures de travail (36,7 contre 29,4 heures). 76 % des employeurs ont été perçus comme d’un grand secours et 56 % comme réceptifs à un retour au travail progressif. En conclusion, cette étude était l’une des plus importantes menées au Royaume-Uni sur ce sujet. Après le traitement, on observe des diminutions significatives des emplois à temps plein et des horaires de travail. A peine moins de la moitié de l’échantillon a déclaré avoir discuté de leurs préoccupations liées à leur emploi avec les équipes soignantes, et c’était ceux qui effectuaient le plus d’heures de travail. Ces résultats indiquent des possibilités d’amélioration telles qu’inciter les professionnels de la santé à soulever les questions liées au travail lors de leurs consultations limitées dans le temps.