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Health risk of chrysotile revisited.
(Risque revisité du chrysotile pour la santé).
Article
Publié dans : Critical Reviews in Toxicology, Etats-Unis, vol. 43, n° 2, février 2013, pp. 154-183, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette revue de la littérature fournit des informations à la fois sur les différences cinétiques et pathologiques entre l'amiante chrysotile et l'amphibole. Le chrysotile, qui est rapidement attaqué par le milieu acide du macrophage, se désagrège dans le poumon en fibres courtes et en particules, tandis que l'amiante amphibole résiste et garde une structure fibreuse. Les études de toxicité par inhalation du chrysotile montrent que les fibres longues (> 20 µm) sont rapidement éliminées par les poumons. Elles ne sont pas transportées vers la cavité pleurale et ne déclenchent pas de réponse fibrogénique. En revanche, les fibres d'amiante longues amphiboles résistent. Elles sont rapidement transportées vers la cavité pleurale et entraînent une fibrose interstitielle et une inflammation pleurale. Des examens quantitatifs des études épidémiologiques sur les fibres minérales ont montré la capacité de l'amiante chrysotile et des amphiboles à causer le cancer du poumon et le mésothéliome en fonction du type de fibre. Ils ont également établi une distinction entre ces deux minéraux. Comme avec d'autres particules respirables, il est prouvé qu'une exposition importante et prolongée au chrysotile peut provoquer un cancer du poumon. Cette étude et d’autres études similaires montrent qu’une faible exposition au chrysotile ne présente pas un risque détectable pour la santé.