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Reduced mortality rates in a cohort of long-term underground iron-ore miners.
(Taux de mortalité réduits dans une cohorte de mineurs ayant travaillé de nombreuses années dans une mine de fer souterraine).
Article
Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, Etats-Unis, vol. 56, n° 5, mai 2013, pp. 531-540, ill., bibliogr. (En anglais)
Historiquement, le travail dans les mines de fer est associé à un risque accru de cancer du poumon et de silicose. Cependant, les études sur d’autres causes de mortalité et sur l’incidence du cancer sont rares. L’objectif de cette étude était d’examiner l’association entre l’extraction du fer dans les mines, la mortalité et l’incidence du cancer. Une étude de cohorte sur 54 ans a été effectuée dans les mines du nord de la Suède en incluant 13 000 travailleurs. Les taux standardisés ont été calculés en comparant la fréquence de la maladie, la mortalité et l’incidence du cancer avec les taux de la population générale du nord de la Suède. La régression de Poisson a été utilisée pour évaluer l’association entre la durée de l’emploi, le travail souterrain et les pathologies. Les résultats ont montré que l’exploitation souterraine était associée à une diminution significative des taux de mortalité ajustés pour les maladies des systèmes cérébrovasculaires et digestifs, et les accidents vasculaires cérébraux. Pour plusieurs maladies, des taux standardisés élevés ont été observés chez les ouvriers par rapport à la population de référence. Cependant, seule l’incidence du cancer du poumon augmentait avec la durée de l’emploi (p<0,001). En conclusion, le travail de longue durée dans les mines de fer souterraines est associé à des taux plus faibles que la population générale pour différentes pathologies. Cela peut être expliqué par des facteurs liés aux activités réelles du poste, à l’exposition environnemental ou par la sélection des travailleurs en meilleure santé pour un travail à long-terme dans les mines souterraines.