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Risk of cryptorchidism and hypospadias among boys of maternal hairdressers : a Danish population-based cohort study.
(Risque de cryptorchidie et d’hypospadias parmi les garçons de mères exerçant le métier de coiffeuses : étude de cohorte à partir d’une population danoise).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 39, n° 3, mai 2013, pp. 302-309, ill., bibliogr. (En anglais)
Les coiffeuses enceintes peuvent être exposées à des mélanges de produits chimiques présents dans leur environnement de travail. La relation possible entre ces produits chimiques et des malformations du système reproductif masculin fait craindre que l’environnement de travail des coiffeuses puisse avoir des effets néfastes sur le développement du fœtus. Cette étude a utilisé les registres nationaux danois pour recueillir des informations sur les activités professionnelles et les anomalies de naissance afin d’évaluer l’association possible entre la profession maternelle dans la coiffure au cours de la grossesse et le risque cryptorchidie et d’hypospadias parmi les garçons. La cohorte incluait tous les enfants nés au Danemark de 1980 à 2007. Des rapports de risque (HR), et leurs intervalles de confiance IC à 95 %, d’hospitalisation pour cryptorchidie et hypospadias de 1980 à 2009 ont été estimés par régression de Cox. Les résultats ont montré que les fils des coiffeuses n’avaient pas plus de risques de cryptorchidie (134 cas ; HR 0,91 ; IC 95 % 0,77-1,08) ou d’hypospadias (33 cas ; HR 1,27 ; IC 95 % 0,90-1,79) que les enfants de mères exerçant d’autres professions (14 988 et 2 556 cas de cryptorchidie et d’hypospadias respectivement). Des analyses complémentaires sur des enfants de vendeuses et de réceptionnistes en tant que témoins et limitées aux premiers nés, aux cas de cryptorchidie ayant été traités chirurgicalement, à certaines années de naissance, et à des femmes ne recevant pas de prestations sociales de la 8e à la 14e semaine de gestation ont donné des résultats correspondant à l’absence d’excès de risque. En conclusion, cette étude nationale de cohorte montre que, malgré l’exposition à un environnement chimique complexe, les coiffeuses n’ont pas de risque accru de donner naissance à des garçons atteints de cryptorchidie ou d’hypospadias.