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Occupational exposure to particles and incidence of stroke.
(Exposition professionnelle aux particules et incidence des attaques cérébrales).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 39, n° 3, mai 2013, pp. 295-301, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cet article était d’examiner la relation entre l’exposition professionnelle aux particules, la taille des particules, et l’incidence des accidents hémorragiques et ischémiques cérébraux. La cohorte incluait tous les travailleurs manuels identifiés à partir du recensement national en Suède en 1980, encore vivants le 1er janvier 1987. Les premiers épisodes d’accidents hémorragiques ou ischémiques au cours de la période 1987-2005 ont été identifiés grâce aux liens établis avec le registre des sorties d’hôpitaux et le registre national des causes de décès. Une matrice emploi-exposition aux petites (inférieures à 1 micromètre) et grosses particules (supérieures à 1 micromètre) a été développée et appliquée. Des rapports de risque (HR) ont été estimés par régression de Cox en tenant compte de l’âge, du groupe socio-économique, et du lieu de résidence. Les résultats ont montré un HR augmenté d’accident ischémique parmi les femmes et les hommes exposés professionnellement indifféremment aux petites et grosses particules pendant au moins 5 ans. Les risques étaient plus élevés pour les travailleurs exposés au moins 5 ans que pour les participants ayant signalé « avoir été exposés », indiquant une relation dose-réponse, mais aucune évolution avec l’intensité de l’exposition n’a été observée. Une discrète association entre exposition aux particules et accident hémorragique a également été trouvée. En conclusion, l’exposition professionnelle aux particules, petites et grosses, était associée à des risques accrus d’accidents ischémiques. Des études plus approfondies sont nécessaires pour examiner la relation entre exposition à différents types de particules et à des doses variées et la survenue d’attaques cérébrales aussi bien chez les femmes que chez les hommes.