0 avis
Breast cancer among shift workers : results of the WOLF longitudinal cohort study.
(Cancer du sein chez des travailleurs postés : résultats de l’étude longitudinale de cohorte WOLF).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 39, n° 2, mars 2013, pp. 170-177, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de déterminer si le travail posté (avec ou sans travail de nuit) était associé à un risque accru de cancer du sein. La population était composée de 4 036 femmes. Les données ont été obtenues à partir de la cohorte WOLF. Les informations sur les caractéristiques de base provenaient des réponses à un questionnaire et d’un examen médical. L'incidence des cancers était issue du registre national du cancer. Deux groupes d'exposition ont été identifiés : travail posté avec et sans travail de nuit. Le groupe de travail de jour seulement a été utilisé comme groupe de référence dans l'analyse. Une analyse de régression de Cox a permis de calculer le risque relatif. Au total, 94 femmes ont développé un cancer du sein au cours du suivi. La durée moyenne du suivi était de 12,4 ans. Le taux de risque de cancer du sein était de 1,23 (intervalle de confiance IC à 95 % de 0,70 à 2,17) pour les postes sans travail de nuit et 2,02 (IC 95 % de 1,03 à 3,95) pour les postes avec travail de nuit. Si l'on incluait seulement les femmes de plus de 60 ans, l’estimation du risque était de 1,18 (IC à 95 % de 0,67 à 2,07) pour les postes sans travail de nuit, et 2,15 (IC 95 % de 1,10 à 4,21) pour les postes avec travail de nuit. En conclusion, ces résultats indiquent un risque accru de cancer du sein chez les femmes dont le travail posté inclut le travail de nuit.