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Dépistage de l'amiantose, de 2006 à 2010, chez les travailleurs de sept métiers de la construction du Québec.
Brochure | Numéro 1630
Edition : Institut national de santé publique du Québec (INSPQ, 945 avenue Wolfe, Québec, Québec G1V 5B3, Canada), 2013, 122 p., ill., bibliogr.
Le réseau de santé publique en santé au travail a réalisé un dépistage de l'asbestose, entre 2006 et 2010, auprès des travailleurs de sept métiers de la construction du Québec. En analysant les résultats des activités de ce dépistage, les intervenants de ce réseau ont rapporté déployer beaucoup d'énergie pour ne diagnostiquer que peu de cas. De plus, ils ont relaté avoir identifié, sur les radiographies de dépistage, d'autres anomalies graves comme de possibles cancers, sources d'anxiété chez les travailleurs. Le réseau de santé publique en santé au travail a alors demandé à l'Institut national de santé publique du Québec d'établir la prévalence et l'incidence des anomalies parenchymateuses compatibles avec une asbestose et des autres anomalies reliées à l'exposition à l'amiante chez ces travailleurs, de décrire les anomalies dépistées selon les variables sociodémographiques et professionnelles et de vérifier le résultat du suivi médical des travailleurs dépistés avec de possibles asbestoses, des masses ou d'autres anomalies sévères. En conclusion, le pourcentage élevé de cas dont le suivi médical n'a pas été documenté ne permet pas de connaître la prévalence réelle des asbestoses et des autres anomalies pulmonaires. La décision du maintien ou non du programme de dépistage ne peut être prise à partir des données disponibles. La poursuite du programme de dépistage bénéficierait d'une organisation qui s'assurerait que les diverses étapes de recueil, d'enregistrement, d'analyse des données et de documentation du suivi médical soient effectuées.
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